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Les nouvelles mesures de SARKOZY

Voici, les nouvelles mesures de Sarkozy, quelques commentaires personnels et quelques comparaisons régionales.

Soutien au Logement et au secteur du bâtiment.

Afin de relancer la croissance, la surface constructible des terrains, immeubles, maisons, … pourra être augmenté de 30 % et cela pendant les 3 prochaines années. En augmentant, tout simplement, la quantité, l’offre de logements ainsi disponibles sur le marché, l’on peut croire à une diminution des prix de l’immobilier.

Par ailleurs, cette décision, qui aura un impact positif sur la construction de nouveaux logements est un soutien important en direction des métiers du bâtiment.

Cependant, cette mesure peut aller à l’encontre des PLU de certaines communes. Ainsi, afin de ne pas s’opposer au pouvoir des maires, le gouvernement leur laisse le choix d’appliquer ou non cette nouvelle loi.

En cas d’opposition, le conseil municipal concerné n’aura qu’à voter une délibération contre l’augmentation de sa surface constructible.

 


Soutien aux entreprises, à l’emploi et lutte contre les délocalisations.

Aujourd’hui une entreprise française qui embauche une personne paie environ 2 fois plus de charges et taxes sur cet emploi qu’une entreprise européenne.

Ainsi, non seulement les entreprises ont tendance à limiter leurs embauches mais aussi, dès qu’elles le peuvent, à délocaliser leurs productions.

Le gouvernement va, enfin, aider ceux qui créent de la richesse et des emplois en supprimant l'intégralité des cotisations familiales patronales qui pèsent sur les salaires compris entre 1,6 Smic et 2,1 Smic.

 

« Avec cette mesure, nous allons toucher 97 % des effectifs du secteur agricole, 82 % du secteur automobile et 66 % de l'industrie » a précisé Nicolas Sarkozy. « En France, ce sont les entreprises qui paient la politique familiale. Pourquoi ? Quelle est la logique ? Il faut arrêter de plomber les salaires par des charges qui finissent par pénaliser l'emploi ! Nous enlevons donc des charges sur les salaires pour garder les emplois en France » a argumenté le Chef de l'État.

 

Cette mesure plus que nécessaire, va engendrer un « manque à gagner » de treize milliards dans les caisses de l'État.

Je pense que chacun d’entre nous peut comprendre que mathématiquement l’état doit, bien évidement, récupérer cette somme quelque part.

Ainsi, afin que l’effort soit réparti sur chacun de nous, la TVA va, en octobre prochain, passer de 19,6 % à 21,2 %, soit une hausse de 1,6%.

En parallèle, le gouvernement va taxer la spéculation et les revenus financiers en majorant de deux points leurs parts de Contribution sociale généralisée (CSG).

Personnellement, je trouve ces nouvelles contributions tout à fait justes et normales.

 

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a confirmé, hier, l'instauration dès le mois d'août prochain, d'une taxation de 0,1 % sur les transactions financières, actions cotées en Bourse, achats spéculatifs, …

 

 

Soutien aux industries

Nous savons tous, qu’il est difficile aujourd’hui pour une PMI d’accéder à l’emprunt. Les banques sont frileuses, prêtent avec parcimonie, proposent parfois des taux rédhibitoires et/ou demandent des garanties inacceptables. Cependant, pour rester compétitives nos entreprises ont besoin d’investir et, dans un contexte économique difficile dans lequel la trésorerie peut parfois être tendue, l’emprunt reste une obligation.

Ainsi, le Président de la République a annoncé hier la création d'une banque de l'industrie qui sera une filiale de l'actuelle banque des PME, Oséo. La nouvelle banque sera dotée d'un milliard d'euros de fonds propres.

 

 

Responsabilisation des salariés concernant l’emploi

Nicolas Sarkozy a annoncé la création de nouvelles négociations entre les syndicats et les chefs d’entreprises en permettant la mise en place, dans chaque société, d’accords locaux et directs concernant la compétitivité et l’emploi.

 

Il me semble, en effet, important que les salariés partagent, aujourd’hui, les orientations capitales concernant l’avenir des sociétés pour lesquels ils travaillent. Les salariés doivent avoir conscience des difficultés que peuvent rencontrer les entreprises et partager la responsabilité des décisions concernant la durée du travail, le maintien des salaires, le nombre d’emplois, …

 

Personnellement, de nos jours, en période de grande fragilité économique, je suis toujours outrée de voir des salariés engager des grèves afin de mettre la pression sur leurs employeurs. Dans une période de crise comme celle que nous vivons, période dans laquelle la défense des emplois devrait être la priorité de tous, il est totalement irresponsable que certains prennent des décisions pouvant aller à l’encontre de la pérennisation de leurs emplois. Au lieu de défendre son gagne pain, un salarié qui fait la grève pour demander une augmentation de salaire, par exemple, alors que la société qui l’embauche affronte des difficultés financières est un irresponsable qui scie la branche sur laquelle il est assis.

Ce nouveau dialogue, permettra, je l’espère, à quelques uns, de pendre conscience que certains acquis, certains avantages d’un autre temps ne sont pas si importants par rapport à la sauvegarde de leurs emplois.

 


Soutien à l’emploi des jeunes

Un jeune en fin d’étude, a aujourd’hui, beaucoup de mal à trouver un premier emploi.

L’apprentissage est un des moyens permettant aux entreprises et aux jeunes de croiser leurs routes et de concrétiser des projets communs. Malheureusement, pas assez d’entreprises jouent le jeu ! C’est pourquoi, une loi va donc prévoir qu'entre 2012 et 2015, les entreprises de plus de 250 salariés devront compter 5 % de jeunes en alternance. Dans le cas contraire, les amendes déjà existantes seront doublées car « certaines entreprises préfèrent payer des pénalités que prendre des jeunes en alternance. Cette mesure doit ouvrir les portes des entreprises aux jeunes » a plaidé le Chef de l'État.

 

Je tiens à vous rappeler que l’apprentissage est une compétence régionale ! Malheureusement si l’état a une vision constructive, notre région PS/verte ne va pas dans le même sens !

 

En effet, quand le président de la république met en place des aides et des politiques pour développer l’emploi des jeunes en alternance, la région Rhône-alpes, dont l’apprentissage est une compétence obligatoire, diminue dans le même temps son budget concernant l’apprentissage : moins 12 millions d’Euros pour les aides aux employeurs d’apprentis !!!!!

Les formations sanitaires et sociales en Rhône-Alpes sont également moins soutenues : moins 3,5 Millions d’euros pour les aides destinées aux étudiants.

 

 

Un contrôle nécessaire des collectivités territoriales

Le président de la république a évoqué, l'idée de moduler les dotations d'État en fonction de la « sagesse budgétaire » des collectivités territoriales concernées.

 

Quelle bonne idée !!!! Nous avons vu pour l’apprentissage la stupidité des décisions de la politique régionale, mais ce n’est pas tout :

« Alors que l'État a supprimé 160 000 postes de fonctionnaires depuis cinq ans, les collectivités locales ont continué de créer des emplois publics. Entre 1990 et 2011, un million d'emplois ont ainsi été créés » a lancé Nicolas Sarkozy qui a assuré faire le pari de la sagesse des élus locaux. « Personne ne peut s'exonérer de la discipline budgétaire » a-t-il ajouté.

Pour info, la région Rhône-alpes PS/verte, depuis le dernier mandat, est passée (hors transfert de compétences) de 800 à 1500 salariés !!!!!!!

Le budget pour le personnel  a encore été augmenté de +4,3 % l’année dernière !

Le budget des services généraux de +6% !!!

Le budget de fonctionnement du Conseil Régional Rhône-Alpes représente 70% de ses dépenses.

Imaginez le désastre si la gauche venait au pouvoir et gérait de la même façon, notre état, déjà en mauvaise santé!

 

 

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