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Mon intervention sur la participation de la Région aux objectifs de Développement Durable

Vous trouverez, ci-dessous, mon intervention sur la participation de la Région aux objectifs de Développement Durable :

 


AP 15 octobre 2015 - Intervention d'Annabel... par UDC-App

Mr le Président, Chers Collègues,

L’année 2015 marque la fin des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), qui ont  mobilisé le monde entier autour d’un programme commun visant à s’affranchir de la pauvreté. Pourtant malgré la mobilisation générale, des millions de personnes n’ont pas tiré parti de ces progrès.

2015 est aussi l’année des 17 objectifs de développement durable (ODD) mondiaux, qui guideront la politique et le financement du développement pour les 15 prochaines années.

Ce nouveau programme doit promouvoir des sociétés pacifiques, créer de meilleurs emplois et relever les défis environnementaux de notre temps. La cause est noble mais la tache sera lourde et difficile.

Comment éradiquer la faim, la pauvreté, protéger l’environnement dans un monde plus instable que jamais ?

Les conflits ont un effet ravageur sur les populations, la pauvreté, la faim, et l’environnement. Pendant que l’on se bat pour survivre, on n’est bien loin des préoccupations de la terre et de la nature, … les combats, dévastent l’environnement, détruisent les cultures et les terres arables et ...  affament, de ce fait, les hommes et les animaux.

 

Au-delà des zones de guerres, nous devons aussi être conscients de l’évolution de notre démographie. La planète se peuple de quelques 80 millions d'individus supplémentaires chaque année.

Nous sommes aujourd’hui, un peu plus de 7 milliards mais les projections avancent une fourchette entre 10 et 11 milliards d'ici la fin du siècle.

La question des ressources : eau, alimentation, énergies fossiles, matières premières, ... est donc plus que jamais incontournable.

Mais, cette question est indissociable du débat sur l’inégal accès aux ressources.

En 2025, les continents les plus pauvres de notre planète, devraient totaliser plus des trois quarts de la population mondiale aggravant la « fracture sociale » et augmentant la migration des populations à l’échelle du globe.

Vous me pardonnerez quelques chiffres mais il est important de rappeler qu’aujourd’hui :

-Près d’1/4 des habitants de la planète vivent sous le seuil d’extrême pauvreté (- de 1,25 $ par jour)

-800 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde

-1 enfant sur 4 dans le monde souffre toujours de retards de croissance à cause de la malnutrition. 

-1/3 de la population n’a pas accès à l’eau potable.

Alors que l’on cherche, aujourd’hui, à réduire la consommation mondiale d’énergie des pays industriels, pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, nous ne pouvons ignorer qu’1,6 milliards d’habitants n’ont toujours pas accès à l’électricité et que 2,6 milliards sont privés de combustibles et de technologies de cuisson modernes.

Ce qui a de lourdes conséquences sur le plan environnemental (feux de bois, déforestation) et au niveau sanitaire ; le manque de moyen de réfrigération freinant, par exemple, les campagnes de vaccination puisque les vaccins ne peuvent être conservés qu’au frais.

En Afrique, sans énergie, sans eau, sans soins médicaux, l’espérance de vie est inférieure de 20 ans à la notre.

 

Ainsi, Mesdames, Messieurs, chers collègues, Oui, la nouvelle grande région Rhône-Alpes-Auvergne devra participer aux ODD. Mais je le répète la tache sera lourde et difficile et nos décisions politiques auront, tels le battement d'aile du papillon qui peut provoquer un tsunami à l'autre bout de la planète, des répercutions bien au-delà de notre région.

Pour participer à ces objectifs, notre région devra avoir les moyens de ses ambitions.

De quoi aurons-nous besoin : de soigner, d’instruire, de répondre aux besoins considérables en énergie, en eau, en nourriture, … tout en protégeant notre environnement,… au-delà de notre territoire…  

Aussi, soutenir les coopérations internationales en faisant du saupoudrage est insuffisant, c’est sur notre territoire que nous devons prioritairement intervenir dans le cadre de nos compétences, en développant nos investissements.

Nous devons faire de nos industries, entreprises, laboratoires, des fleurons technologiques et les aider à se développer à l’international, de façon responsable, en opposition à la gabegie financière d’Eraï et aux 250K€ de frais de représentation de son président.

Nous devons mettre fin aux gaspillages et aux dépenses inutiles et soutenir les entreprises de notre région afin qu’elles puissent apporter, aux populations des pays en grandes difficultés des réponses techniques, efficientes et durables adaptées à leurs besoins essentiels. Notre rôle est d’aider nos entreprises à répondre à ces défis, et non de reproduire des yasuni ou des Annaba,  échecs cuisants de vos politiques et gaspillages lamentables.

Mais pour créer de la richesse, défendre la croissance, les productions et les emplois, pour rayonner et distribuer au-delà de notre territoire, notre région devra augmenter sa production d’énergie afin de répondre à la demande et aux besoins constamment accrus tout en divisant par 2 nos émissions de CO2.

N’oublions pas que la demande en énergie a augmenté d’un tiers au niveau mondial entre 2010 et 2015 du seul fait de la croissance démographique, de la longévité et de l’amélioration de la qualité de vie. 

La région devra ainsi disposer d’une énergie dé-carbonée, non fluctuante, indépendante et peu cher c'est-à-dire soutenir pendant plusieurs décennies encore, l’énergie nucléaire en attendant la longue et aléatoire mise en œuvre des énergies renouvelables.

Nous devrons soutenir la recherche, l’innovation, la médecine, le développement de la biotechnologie, les start up, l’agroalimentaire ….

Nous devrons développer une écologie scientifique qui accepte la grande aventure du progrès contrairement à l’attitude dogmatique des extrémistes qui ne permettent pas d’engager sereinement les mutations indispensables à l’évolution positive de notre monde, en soutenant activement les innovations tels que les nanotechnologies pour l’industrie et la santé (cancer), les avancées médicales et les nouveaux vaccins (contre certains cancers), ou encore les recherches sur le génie génétique, c’est-à-dire les OGM évalués un à un : pour l’alimentation, pour les médicaments. 

Nous devrons faire des études et dénoncer ceux qui s’opposent de manière dogmatique et détruisent sans attendre les résultats aux expériences conçues pour améliorer la condition humaine, telles les recherches visant à faire produire la molécule d’hémoglobine humaine par des tabacs transgéniques. Lorsque ces plants de cultures expérimentales génétiquement modifiés, sont détruits, en plein champ, par des faucheurs anti-OGM, c’est bien à la recherche, à l’innovation et à la compétitivité scientifique, technologique et technique que s’en prend la mouvance écologique politique, et par répercutions à notre capacité à participer activement aux objectifs de développement durable particulièrement  dans le domaine des soins et de la santé.

 

Socrate affirmait que l’ignorance était la racine de tous les maux.

Nous ne pouvons nous passer de continuer à chercher si  nous voulons pouvoir répondre à la fois à l’augmentation fulgurante de la démographie, à l’augmentation et à la disparité des besoins et à la protection de notre environnement. Nous devons faire mieux, avec moins !

Le progrès scientifique n’a ainsi jamais été aussi indispensable à l’homme, pour un meilleur avenir, un meilleur accès à l’énergie et aux ressources, une meilleure santé, une meilleure et abondante alimentation.

Il est temps afin de participer réellement et concrètement aux Objectifs du développement Durable de gérer la région de façon responsable, saine, de mettre fin aux dérapages, aux copinages, aux saupoudrages et aux gaspillages. Il est temps comme le dit Mr Gagnaire dans une récente interview d’arrêter de « voter des trucs à la con qui ne servent à rien pour ne pas faire exploser la majorité » ou comme le dit Mme Corinne Morel-Darleux, dans le même article d’ailleurs d’arrêter de « soutenir des projets inutiles ».

Alors, Oui, après les élections de décembre, le nouvel exécutif qui a l’ambition d’apporter à Rhône-Alpes-Auvergne « un nouveau souffle » pour en faire le laboratoire de la réussite à la française et la plus importante région de France, participera, bien évidement aux Objectifs de Développement Durable, avec une gestion irréprochable et exemplaire, en soutenant les investissements, avec une vision volontariste, ambitieuse, réaliste, non dogmatique … tout en renforçant son territoire, ses hommes, … car il faut des moyens et des ambitions pour pouvoir aider correctement les autres.

 

 

Pour votre parfaite information, vous trouverez, en cliquant sur le lien suivant le rapport sur lequel j'étais amenée à me prononcer, ce jour, au nom de mon groupe. 1510 AP Objectifs développement durable et millénaire pour développement.pdf

 

 

 

 

 

 

 

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