Départ de Paris tôt ce jeudi matin, pour pouvoir être à 8h00 au sein du Conseil Régional Rhône-Alpes afin d'assister à la 1ère réunion du Comité de Fusion des Régions, sous la présidence de Jean-Jacques QUEYRANNE.
Malheureusement réunion très décevante durant laquelle on nous a seulement parlé de l'Auvergne et présenté ses atouts. Mr Queyranne, nous ne sommes pas là pour choisir une destination de vacances mais bien pour travailler à la fusion de nos 2 régions, fusion qui doit être effective au 01/01/2016.
Il est urgent d'aborder les vrais sujets : Quelles compétences, quels financements, quelle organisation, ... Quid des concordances des politiques? Quid du personnel? Quid de l'analyse de l'efficacité des différentes politiques publiques ?
COMMUNIQUE DE PRESSE :
Annabel André-Laurent et Jean-Loup Fleuret, conseillers régionaux du groupe d’Union de la Droite et du Centre et apparentés siégeant au sein du comité de suivi de la réforme territoriale, tiennent à dénoncer l’opacité et le manque de transparence avec lesquels les Présidents actuels des deux régions travaillent sur l’union de Rhône-Alpes et de l’Auvergne.
« A un an de la mise en place de la nouvelle région Rhône-Alpes-Auvergne, rien n’est prêt et c’est la confusion générale à tous les étages » expliquent les deux élus.
La première réunion de ce comité de suivi, qui s’est déroulée ce jeudi 27 novembre, n’a « servi à rien, si ce n’est à dresser un inventaire à la Prévert des charmes touristiques de nos deux régions».
Plus inquiétant, il semble que des décisions soient prises en dehors de toute structure démocratique, en coulisse, dans les cabinets des deux exécutifs, dans le plus grand mépris des élus, des organisations syndicales et donc de nos concitoyens.
« Nous assistons à une véritable parodie de concertation » affirment les deux élus, s’appuyant sur le fait que des annonces avaient été faites par l’exécutif avant même la réunion du comité de suivi, ainsi que sur l’existence d’un mystérieux comité de pilotage animé par les 2 présidents de régions, mais auquel ne sont associés ni les élus, ni les organisations syndicales.
L’enjeu est pourtant important puisqu’il s’agit ni plus ni moins que d’inventer les futures régions. Les élus d’opposition rappellent ainsi leur attachement à « saisir cette opportunité pour améliorer l’efficacité du fonctionnement de nos collectivités, moderniser et rationnaliser l’architecture institutionnelle de notre pays, et ainsi générer des économies, comme l’attendent nos concitoyens ».
C’est la raison pour laquelle Fabrice Marchiol, Président du groupe UDC et App., rencontrera ce vendredi 28 novembre son homologue auvergnant, Daniel Dugléry, afin d’échanger avec lui sur « la mise en œuvre d’un véritable cap politique qui pourra redonner à cette union un véritable sens en y associant tous les acteurs concernés ».