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Le goût amer du gouvernement à la sauce Hollandaise

François Hollande, président de la république, vient de constituer son gouvernement dans lequel figurent, entre autre, Mr Fabius et Mr Ayrault, deux personnages dont la moralité peut allégrement être remise en cause.

Vous souvenez vous du Rainbow Warrior et du scandale du sang contaminé ?

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Mais où sont donc passées les leçons de morales du candidat Hollande et ses promesses sur la république irréprochable ?

Visiblement, Henri Queuille, ancien ministre socialiste sous la troisième république, avait raison : « Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. »

 

Laurent FABIUS : le ministre du Rainbow Warrior et du sang contaminé

L’Affaire du Rainbow Warrior

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Nous sommes en 1985, François Mitterrand est président de la république et Laurent Fabius 1er ministre.

La France fait des essais nucléaires sur l’atoll de Mururoa situé en Polynésie Française. 

Le 10 juillet 1985, le Rainbow Warrior, un bateau de l’organisation écologique Greenpeace fait route vers Mururoa afin de bloquer les essais nucléaires en cours, qui suscitent de nombreuses oppositions locales et internationales. 

Alors qu’il fait escale à Auckland en Nouvelle-Zélande, le navire explose et coule. Cet acte de piratage causera la mort d’un photographe, provoquant un véritable scandale et une crise internationale sans précédent entre la France et la nouvelle Zélande. 

Le premier ministre, Laurent Fabius nie officiellement et publiquement toute implication de la DGSE, (services secrets français) dans cette affaire. Cependant, vu l’ampleur du scandale et les preuves qui commencent à s’amonceler François Mitterrand, n’a d’autres possibilités que de commander un rapport sur cette affaire et de réclamer à son Premier ministre des sanctions.

Sous la pression du scandale et de la crise, Laurent Fabius finit par avouer que ce sont bien les services secrets français qui ont fait sombrer le Rainbow Warrior.

Pour se protéger, il pousse le ministre de la défense, Charles Hernu à la démission et limoge le patron de la DGSE.

Etonnement, les responsables, François Mitterrand pourtant commanditaire de ces explosions et Laurent Fabius son complice ne seront pas inquiétés dans cette affaire.

Cerise sur le gâteau, le pilote du bateau pneumatique qui a permis aux 3 nageurs de combats d’approcher le Rainbow Warrior se nommerait Gérard Royal. Il se serait vanté d’avoir lui-même déposé la bombe. C’est son frère Antoine Royal qui l’a dénoncé. Royal ? Ca vous dit quelque chose ? Normal ce sont les frères Ségolène Royal !

En 1987, l’état Français est condamné à verser 8,16 millions de dollars d’indemnités à Greenpeace.

 

Le scandale et le drame du sang Contaminé

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Les premiers cas de sida ont été décrits en 1981.

Fin 1983, l’Organisation Mondiale de la Santé recense 267 cas de sida dans les pays membres de la CEE dont 92 en France.

En juin 1983 il est demandé d'écarter les dons sanguins des sujets « à risque ». Pourtant, il faudra attendre 7 mois, soit fin janvier 1984, pour que le gouvernement informe officiellement le public du lien entre les transfusions sanguines et le SIDA.

Fin 1984 on découvre que le chauffage d'extraits du plasma permettrait l'inactivation du V.I.H. 

C’est seulement en Août 1985, soit 2 ans plus tard, que le Premier ministre, Laurent Fabius, qui connaît pourtant parfaitement la situation, déclare le dépistage des donneurs de sang obligatoire.

Laurent Fabius demande à ce que la France mette alors en place les tests de dépistage systématique sur les dons, mais oublie, de façon volontaire de faire tester les stocks de produit déjà constitués d'une valeur de trente-quatre millions de francs.

Pourquoi ? Tout simplement pour laisser le temps au laboratoire Pasteur de finaliser son test.

En effet, Laurent Fabius, 1er Ministre, avait appris le 29 avril 1985, par son conseiller industriel, Jacques Biot, que le laboratoire Pasteur pouvait prendre une large part du marché national du test de dépistage du sida à condition que fût mise en place « une gestion astucieuse du calendrier ». Le test français ayant pris du retard sur le test américain Abbott, il fallait lui laisser du temps avant que le gouvernement passe ses commandes. 

Ainsi, pour des raisons purement économiques des produits non chauffés et non testés, donc hautement à risque, seront encore distribués jusqu'à la fin de l’année 1985 aux hémophiles dont on sait qu'ils sont déjà Séropositif sans se soucier des risques de surcontaminations.

Mais l’hypocrisie continue puisque les produits non chauffés ne seront désormais plus remboursés, sans que l’on interdise pour autant leur utilisation.

On « découvre » ainsi que 95 % des hémophiles sont contaminés ou surcontaminés.

L'ampleur du drame n'est connue qu'en août 1986, avec la publication d'un rapport du Centre national de transfusion sanguine.

Le laxisme politique et la vision uniquement financière d’un problème de santé public majeur, du gouvernement Fabius entre 1984 et 1985 sur les produits chauffés tout d’abord, puis sur l’obligation des tests de dépistage, a causé la contamination ou surcontamination de centaines de personnes.

Le 23 octobre 1992 devant le tribunal correctionnel, puis le 13 juillet 1993 en appel, quatre médecins, dont l'ancien directeur du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), Michel Garretta avaient été jugés pour tromperie et non-assistance à personne en danger. En première instance, Jean-Pierre Allain, responsable au CNTS du département recherche et développement avait été condamné à quatre ans de prison dont deux avec sursis, Jacques Roux, ancien directeur général de la santé à quatre ans de prison avec sursis, Michel Garretta à quatre ans de prison ferme et 500 000 francs d'amende, et Robert Netter, ex-directeur du laboratoire national de la santé, avait été relaxé.

En appel, la peine de Jacques Roux est réduite à trois ans de prison avec sursis, les peines de Michel Garretta et Jean-Pierre Allain sont confirmées, Robert Netter est condamné à un an de prison avec sursis. La Cour de Cassation avait confirmé l'arrêt de la Cour d'appel le 22 juin 1994 et rejeté le pourvoi de Jean-Pierre Allain. Le CNTS n'était qu'un des sept centres de fractionnement et ne fournissait « que » 30 % du PPSB en France.

Le 17 juillet 1998, la commission d'instruction de la Cour de Justice de la République poursuit M. Fabius, Mme Dufoix, ancienne ministre des Affaires sociales, ainsi que Edmond Hervé, ancien secrétaire d'État à la Santé. C’est là que pour se défendre, Mme Dufoix, n’hésita pas à se déclarer « responsable mais pas coupable ».

Pourtant, le 9 mars 1999, Mr Fabius et Mme Dufoix seront relaxés, seul Edmond Hervé a été condamné pour manquement à une obligation de sécurité ou de prudence, mais dispensé de peine.

Les dernières procédures se sont terminées en 2003 par un non-lieu général confirmé par la Cour de cassation pour les conseillers ministériels et médecins poursuivis.

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Je laisserai à chacun, le soin d’apprécier les jugements rendus. Pour vous faire également une idée de cette justice française irréprochable, impartiale, apolitique et indépendante, je vous laisse aussi le soin de lire sur mon blog l’article concernant le Rap.


Jean-Marc Ayrault : le premier ministre du favoritisme


En décembre 1997, Mr Ayrault, maire de Nantes, a été condamné à six mois de prison avec sursis et 30.000 francs (4.600 euros) d'amende pour favoritisme dans l'attribution d'un marché public.

Nous voilà rassuré, nous sommes certains, maintenant, que Mr Ayrault sera bien le garant de la République exemplaire si chère à Mr Hollande.

 

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