Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Loi des finances publiques : les dangereuses décisions de Mr Hollande !

La loi de programmation des finances publiques 2012 – 2017 définie la stratégie financière des finances publiques et impose un redressement de ces même finances.

Chaque décision budgétaire prise année par année jusqu’en 2017 devra correspondre aux grandes orientations de la loi de programmation et à sa stratégie.

Si l’on veut comprendre la situation financière de notre pays, quelques notions : PIB, évolution de la dette, déficit public, taux d’imposition/PIB, évolution de la balance commerciale (importations/exportations), … doivent être comprises.

Depuis 1975, date du dernier budget équilibré, le budget de l’état français est continuellement en déficit (dépenses supérieures aux recettes). Afin de pouvoir payer ses dépenses l’état doit donc emprunter toujours plus et creuse ainsi régulièrement et profondément la dette publique. Chaque année, la nouvelle dette s’ajoute aux intérêts de la dette existante des années précédentes. Le lien entre déficit public et dette publique est donc très important.

Un déficit public annuel élevé engendre une augmentation considérable de la dette, qui devra être financée par des recettes futures (impôts ou autres) prélevées en fonction de l’évolution du PIB.

Le PIB (produit intérieur brut) valorise toutes les productions réalisées sur le territoire Français, par toutes les entreprises, quelles soient françaises ou autres. C’est un indicateur important qui comptabilise la production et représente la santé financière des entreprises sur le territoire Français. Son évolution impact notre croissance, nos emplois, … et sa valeur contribue à l’impôt. Quand le PIB augmente, les recettes de l’état augmentent, mais si le PIB baisse, la somme des impôts prélevés diminue, les recettes de l’état sont donc amoindries, le déficit public se creuse et la dette de l’état augmente.

L’état estime donc son budget en prenant pour base le PIB, mais si l’évolution du PIB ne correspond pas aux prévisions de l’état, tous les calculs budgétaires, les prévisions économiques de l’état, sa croissance, l’évolution de son déficit et de sa dette … se retrouvent faussés.

Si l’état se bat contre la fermeture des entreprises, ce n’est donc pas que pour sauver des emplois mais c’est aussi pour sauver son PIB, soit sa Base de calcul et ainsi ses prévisions et promesses budgétaires et électorales.

Malheureusement, selon le FMI, lorsque l’on rapproche les chiffres des années 2012 et 2011, le PIB français affiche un net recul (-7,1%) plaçant la France seulement en 20ème position lorsque l’on compare le PIB au nombre d’habitants.

 

Rang

Pays

PIB 2012

(milliards $)

PIB 2011

(milliards $)

Evolution

Source : FMI

1

Etats-Unis

15 653

15 076

+3,8%

2

Chine

8 250

7 298

+13%

3

Japon

5 984

5 867

+2%

4

Allemagne

3 367

3 607

-6,7%

5

France

2 580

2 778

-7,1%

6

Royaume-Uni

2 434

2 431

+0,1%

 

Rang

Pays

PIB 2012 par habitant ($)

PIB 2011 par habitant ($)

Evolution

Source : FMI

20

France

41 151

43 088

-4,49%

 

Malgré les promesses d’équilibre budgétaire de Mr Hollande et l’utopie d’une croissance annoncée à +0,8%, les mesures prises par le gouvernement Ayrault continuent de creuser notre dette :

                                    année 2011     prévisions 2012     prévisions 2013

PIB de la France                 1997 Mds€     2033 Mds€          2068 Mds€  

DETTE FRANCAISE              1717 Mds€     1833 Mds€          1888 Mds€  

Si on compare la dette / PIB      86%              89,9%                 91,3%


L’on peut estimer, au vues des dernières données, qu’entre les Intérêts de la dette et le déficit supplémentaire creusé par les mesures Hollandaises, l’état devra emprunter 171 Milliards d'Euros supplémentaires en 2013.

Par ailleurs, les décisions graves de la loi de programmation des finances publiques du gouvernement Ayrault ne redresseront pas la barre :

-   la réduction de la dette publique en fonction de l’évolution du PIB ne sera pas  respectée, la croissance ne sera pas de 0,8%, mais de 0,1% ; les déficits publics seront plus proches de 4% que de 3% du PIB et le chômage s'approchera des 11%,

-   la réduction des concours financiers (dotations) versés aux collectivités locales de 750 millions par an à partir de 2014 va pénaliser notre économie locale et nos projets d’avenir,

-  l’augmentation importante des impôts alors que notre taux de prélèvements obligatoires est déjà le plus élevé de l'OCDE, asséchera le pouvoir d’achat des ménages, gèlera les investissements, paralysera l'activité des entreprises et cassera la croissance, diminuant d’autant plus notre PIB. 

Nous savons que de la valeur de notre PIB découle les recettes de l’état, par conséquent son déficit et sa dette, …….. Les mesures Hollandaises vont donc installer durablement notre économie dans un cercle vicieux désastreux pour notre avenir.

De plus, François Hollande continue sa gabegie, les dépenses de l’état progressant de presque 6% :+ 43 000 professeurs et enseignants supplémentaires, soit fonctionnairesa payer avec l’argent public, +200 millions d’euros pour les contrats de génération, + 60 millions d’euros pour la suppression du jour de carence pour les fonctionnaires, + 2 milliards d’euros pour la hausse du RSA, la suppression du droit du timbre, plusieurs millions d’euros pour la réforme des rythmes scolaires, …) et étouffe sans modération les contribuables français en augmentant tous les impôts de façon inopportune en période de croissance nulle et de crise économique grave.

Chacun de nous est concerné par ces augmentations d’impôts, +10 milliards d’augmentation sur les entreprises et +10 milliards sur les ménages et c’est le pouvoir d’achat de tous les français qui est touché de plein fouet :

Recettes en Milliards d’euros         2011  2012  2013 Evolution

 

Impôts sur le revenu                       52      59      72,6   +23,0%

Impôts sur les sociétés                    40      40,3   52,3   +29,7%

Impôts pétroliers TIPP                     14      14      14    

Quid de la baisse pourtant promise ?

TVA                                             131    138    141   

Quid de la stagnation si sacrée ?


Plus grave, les 10 milliards d’impôts supplémentaires sur les entreprises vont porter un coût fatal à notre économie et à notre compétitivité et inciter nos entreprises à délocaliser leurs productions. Réfléchissons : quand un même produit est plus cher uniquement parce qu’il est français, qui en veut ? Personne ! Même pas un français !

Et, qu’est ce qui fait qu’une personne à Singapour, par exemple, va acheter un produit Français ?

C’est soit la rareté, la spécificité du produit, ... (comme certain produit de luxe dont les sociétés d’ailleurs délocalisent de plus en plus leurs productions), soit le prix attractif du produit qui va donner envie à cette personne d’acheter ce produit tricolore.

Mais aujourd’hui avec une pression fiscale qui atteint presque 50% de notre PIB (on travaille la moitié de l’année pour payer nos impôts) quand cette pression n’est que de 33% aux USA, nos entreprises dépensent beaucoup plus que les autres pour produire en France et ne sont plus compétitives sur le marché international. Résultat : notre pays est en crise, notre PIB s’effondre et nos exportations dégringolent, comme le montrent les prévisions 2012 :

                            2011            2012

Importations            5,2%            0,1%

Exportations            5,5%            2,5%

En augmentant de cette façon les charges fiscales qui pèsent sur les entreprises françaises, François Hollande porte un coup fatal à nos entreprises, à notre pouvoir d’achat et appauvri dangereusement notre pays.

Ces 10 milliards d’euros d’impôts supplémentaires sur nos entreprises vont avoir aussi un impact directement négatif sur notre pouvoir d’achat.

Il est évident que les entreprises qui fabriquent en France vont, si elles veulent survivre, devoir répercuter les 10 milliards de charges supplémentaires dans leur coût de revient et donc dans leur prix de vente.

Non seulement, les français vont voir leurs impôts directs augmenter (TIPP, redevance TV, gel du barème de l’impôt sur le revenus, taxes sur la bière, le tabac, les retraites, hausse de 8% à 20% du forfait social sur l'intéressement et la participation, alourdissement des prélèvements sur l'épargne, …) mais ils vont devoir débourser plus pour acheter des produits fabriqués en France et dont les prix de revient vont considérablement progresser.

A ces coûts additionnels, vous rajouter la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires qui pénalise encore le pouvoir d’achat des salariés en diminuant leurs ressources, … et voilà le gouvernement socialiste qui en quelques mois, place notre pays dans un système totalement contre productif.

Enfin, pour nous achever, l’état va diminuer dès 2014 les dotations aux collectivités locales.

Ainsi, les collectivités locales qui ont des charges fixes et des investissements déjà engagés sur plusieurs années n’auront d’autres solutions, si elles veulent respecter leurs programmes et assurer leurs ressources nécessaires pour continuer à payer leurs investissements que d’augmenter les impôts locaux.

Le gouvernement Ayrault invente la quadruple peine pour les ménages français !

Il est urgent de stopper cette spirale infernale, de limiter les dépenses inutiles de l’état et de relancer notre compétitivité et notre croissance !

 

Commentaires

  • Je partage naturellement totalement ce qui tu écrits. Mais en ce qui me concerne je ne partage pas ce qui concerne la défiscalisation des heures sup, car si elle « pénalisent » le pouvoir d'achat « DE CERTAINS » (il y a tous ceux qui ne peuvent pas en bénéficier) elles contribuent aux manques à rentré sur le plan des recettes fiscales. Et pour être tout à fait « juste », il faut évoquer (même si l’on peut ne pas être d'accord sur le mode) le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi qui équivaut à une baisse de cotisations sociales. Il s’agit d’une réduction de l’impôt à acquitter en 2014 au titre de l’exercice 2013 (ou via un versement du Trésor public quand l’entreprise ne paie pas d’impôt). Il s’appliquera dès le 1er janvier 2013. Il atteindra 20 Md€ par an à compter de l'exercice 2014. Cela représentera une baisse des coûts pour les entreprises d’environ 4 % en 2013, puis 6 % à partir de 2014 de la masse salariale brute en dessous de 2,5 SMIC. Mais pour le fond de partage totalement la notion de spirale qui va accentuer, en grande vitesse, les déficits (et la dette) issus des gouvernements depuis 1976 ! Sans parler du développement de nos PME, PMI, et Gd entrepris qui sont les seuls à pouvoir donner du « travail » à nos concitoyens et qu'il faut « privilégier » bien plus qu'avec ces mesurettes fiscales.

  • bonjour
    j'ai bien lu votre blog et je vois que la France est tombée dans une spirale infernale
    une solution pour une bonne rentrée d'argent, au lieu de ponctionner sur les retraites ou sur les salaires du français moyen :
    Mettez l'impot sur le revenu a tous les Français: salaires , c'est déjà fait mais sur les indemnités de fonction de tous les élus , salaires des journalistes et cachets des acteurs.
    n'est-ce pas une bonne idée

  • bonjour
    j'ai bien lu votre blog et je vois que la France est tombée dans une spirale infernale
    une solution pour une bonne rentrée d'argent, au lieu de ponctionner sur les retraites ou sur les salaires du français moyen :
    Mettez l'impot sur le revenu a tous les Français: salaires , c'est déjà fait mais sur les indemnités de fonction de tous les élus , salaires des journalistes et cachets des acteurs.
    n'est-ce pas une bonne idée

Les commentaires sont fermés.