Réforme des Rythmes scolaires
Locaux additionnels, personnels supplémentaires, refonte de l’organisation et surcoûts pour les transports en commun, heures de gardes en plus pour les parents, plannings chamboulés et problèmes de locaux pour les associations sportives, culturelles, … qui actuellement accueillent nos enfants le mercredi matin, … bref, cette reforme imposée par l’état pose de nombreux problèmes organisationnels et financiers.
Et pour quoi de plus ?
Pour que les enfants commencent à 9h00, ce qui est ingérable lorsque l’on travaille ou pour que nos enfants restent en périscolaire ou en étude à l’école, alors que la plupart des enfants réclament, au contraire plus de temps en famille, pour voir leurs copains ou pour exercer leurs passions en dehors de l’école.
Un exemple : mon fils a, le mercredi matin une activité extra scolaire. Pour pouvoir exercer son travail, son professeur a acheté des locaux, … qu’il a prévu de financer selon un business plan établi avec la possibilité d’exercer son activité le mercredi matin. Ces 4 heures perdues et non récupérables mettent en péril l’équilibre financier de son projet. De plus, sur un plan personnel, mon fils ne pourra plus suivre ces cours, qu’il adore pourtant, les emplois du temps de la famille étant déjà établis et hyper tendus.
Ainsi, l’état PS décide et impose mais nous demande de gérer et demande à nos collectivités locales de financer sa politique.
Lorsque l’on sait que les dotations de l’état diminuent, … que les recettes de nos collectivités vont être de plus en plus contraintes, il est stupide de créer de nouvelles dépenses.
Aujourd’hui, dans ce contexte budgétaire de plus en plus difficile, nos collectivités ont d’autres priorités : elles doivent trouver de nouvelles marges de manœuvre, doivent dès à présent anticiper ce qu’on appel l’effet « Ciseaux » (diminution des ressources et stagnation ou augmentation des charges) et faire des choix sur leur fonctionnement en mettant en commun leurs moyens et ressources, en diminuant les dépenses et en luttant contre les doublons et la confusion des compétences.
Ainsi, mettre en place une nouvelle reforme coûteuse qui engendrera des charges supplémentaires et par conséquent, sans aucun doute une augmentation des impôts locaux est incompréhensible, particulièrement en cette période de disette.
On sait que les impositions ont un caractère définitif et dans le contexte économique que l’on connaît une augmentation des taxes même de 1 pt serait douloureux pour bon nombre de contribuables.
D’ailleurs, seules 13 communes sur les 294 communes haut savoyardes mettent en place cette réforme en 2013.
Dauphiné libéré 6 avril 2013
Dauphiné libéré 7 février 2013
Dauphiné libéré 31 janvier 2013
Commentaires
Il me semble effectivement important de parler des rythmes de l'enfant en premier lieu et je ne suis pas persuadée que rajouter une demi journée de classe soit un meilleur respect de son rythme biologique. Il est sûrement souhaitable de terminer les cours plus tôt mais les parents ne pouvant pas finir en milieu d'après midi, nous irons plutôt vers un allongement du temps hors de la famille ! D'autre part je n'ose imaginer le coût financier réel de cette réforme...