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la transition énergétique à contresens!

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Voici un excellent article du point, qui a le mérite d'enrichir le débat sur la transition énergétique, débat trop souvent porté par des dogmatiques, éloignés des vérités économiques, démographiques et même environnementales.

Pour info, je vous rappelle, que l’écologie politique n’a rien à voir avec l’écologie scientifique.

L’écologie scientifique a pour objet d’étudier nos modes de vie et les relations de tous les êtres vivants avec leur environnement, et avec les autres êtres vivants, tandis que l’écologisme est un courant de pensées idéologique récent, un mouvement associatif et politique.

André Gorz, précurseur d’une écologie politique de gauche et fondateur de l’association les amis de la terre en France, expliquait que l’avènement de l’écologie politique, est une alternative au mouvement ouvrier communiste des luttes sociales.

De ce fait, avec les écologistes politiques, nous sommes loin de l’écologie des amoureux de la nature mais bien dans un mouvement qui, suite à l’effondrement du communisme, a permis a bon nombre de militants d’extrême gauche de se recycler et de partir à la recherche d’un nouvel idéal, d’une nouvelle lutte des classes utopique, d’une nouvelle révolution, en dénonçant les effets négatifs de notre industrie et de notre société de consommation, du libéralisme et du capitalisme.

Ainsi, sous prétexte de protéger la nature, ce courant de pensée politique s’oppose à toute notion de progrès, notamment scientifique et industriel, qu’ils considèrent comme destructeurs de la nature.

Et, dans un contexte où la culture scientifique est devenue faible ou inexistante chez les politiques ou les journalistes, dans une période où les crises sanitaires des années 80 ont marqué l’opinion publique (sang contaminé, vache folle, …), à une époque où les médias en crise sont friands des sujets sensationnels qui suscitent le doute, la peur et la suspicion, à une époque où beaucoup sont davantage menacés par l’excès de confort et de nourriture que par la précarité et la faim, les méthodes de l’écologie politique totalitaire fonctionnent à plein. Que ce soit au niveau international, au niveau national ou local : mensonges, disqualifications des porteurs d’opinions différentes de la sienne, discours de suspicions et d’accusations (opposants au centre des congrès), violence (opposants à l'aéroport de notre Dame des Landes), ... rien ne manque.

C’est ainsi que, malgré d’innombrables études scientifiques dans le monde entier, les débats sur la transition énergétique sont tronqués.

Nous ne pouvons, en effet, tout miser sur les énergies renouvelables incapables de prouver jusqu’alors, à la fois leur insertion environnementale et leur performance économique.

Le solaire étant en faillite dès lors que l’on diminue les perfusions de subventions qui ont d’ailleurs davantage bénéficiées aux productions chinoises, qu’à l’emploi et aux entreprises françaises.

Quant à l’éolien, l’intermittence de sa production, limite considérablement son développement. De plus, en Europe il n’y a en général pas de vent dans les périodes anticycloniques de grand froid qui sont aussi les périodes de plus forte consommation. Les à-coups importants de production d’électricité n’étant pas stockables, cette production ne correspond pas à la demande. Sans oublier, que l’éolien ne subsiste encore que sous la perfusion d’aides massives alors qu'il ne peut absolument plus prétendre au statut de technique nouvelle dont il faut absolument aider le lancement car il existe maintenant depuis une bonne dizaine d’années.

Aujourd'hui, l’enjeu reste bien de lutter contre la décroissance, d’être capable de doubler rapidement notre production d’énergie afin de répondre à la demande et aux besoins économiques et démographiques constamment accrus ; tout en divisant par 2 nos émissions de CO2 pour atteindre les objectifs de la communauté internationale en matière environnementale.

Pour ce faire, nous devons sérieusement, en nous basant sur des vérités scientifiques et non idéologiques :

  • lutter contre les pollutions,
  • construire une transition énergétique en faisant baisser les rejets de GES et de microparticules,
  • proposer une économie circulaire en développant des biens totalement recyclables et recyclés,
  • soutenir le progrès scientifique qui n’a jamais été aussi indispensable à l’homme pour sauver sa destinée,
  • développer les véhicules électriques et les fabricants de batteries français,
  • développer le ferroviaire et le fret par rail: ex le Lyon-Turin,(pourquoi les verts s’y sont-ils opposés ?)
  • développer les carburants propres et verts tels les biocraburants
  • réduire les énergies fossiles et soutenir au moins plusieurs décennies encore, l’énergie nucléaire en attendant que la fission laisse un jour encore lointain la place à la fusion. En sachant que dès 2020 les réacteurs de quatrième génération auront pour source d’énergie… les déchets radioactifs des centrales des générations précédentes… Mais c’était déjà à cette génération qu’appartenait le surgénérateur expérimental SUPER-PHENIX dont l’arrêt et le démantèlement ont été décidés en 1997 par le Gouvernement JOSPIN pour satisfaire ses alliés politiques électoraux verts (un quart de siècle aura été perdu). La maîtrise de l’atome nous permet pourtant de disposer d’une énergie dé-carbonée, non fluctuante, indépendante et peu cher en attendant la longue et aléatoire mise en œuvre des énergies renouvelables.

Pourtant, nos élites politiques verts continuent de refuser les réalités et les progrès scientifiques, au nom de conceptions idéologiques et continuent de ne jurer que part le démantèlement du nucléaire et les énergies renouvelables alors que presque partout dans le monde, dans la pratique, l'arrêt du nucléaire débouche sur la progression des énergies fossiles (pétrole,gaz,charbon) avec le retour des centrales à charbon en Allemagne, Chine, ...

C’est aussi à cause de cette idéologie paralysante que la France est le seul pays au monde dont les pouvoirs publics interdisent même la recherche de méthode de prospection sûre pour les gaz de schiste.

Nous devons, rendre la parole aux écologues et tenir compte des recherches et des évolutions scientifiques en matière environnementale si nous ne voulons pas être marginalisés dans l’économie mondiale alors même que nous apprenions, hier, que 31.000 personnes supplémentaires avaient perdu leur emploi, au cours du mois dernier en France.

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article du Figaro du 18 mars 2014 concernant la circulation alternée

 

 

 

 

 

 

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