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le sacrifice de la centrale du Bugey sur l'autel électoraliste !

Au terme d’un accord électoral, le PS et les Verts se sont entendus pour fermer 24 centrales  nucléaires, dont celle du Bugey.

Tandis que notre pays traverse une crise économique d’une exceptionnelle gravité, le PS et les Verts sont tout entier focalisés sur la négociation d’accords politiciens.

Ce décalage entre les préoccupations des Français et l’agenda des socialistes prêterait quasiment à sourire si l’accord final signé entre le Parti Socialiste et les Verts, mardi 15 novembre, ne conduisait pas à des répercussions extrêmement graves pour notre quotidien.

Jamais dans l’Histoire de la Vème République, le nucléaire, socle de notre politique énergétique, n’avait été remis en cause, ni par la droite, ni par la gauche.

1) Un marchandage électoral honteux : 1 député vert pour 1 réacteur nucléaire fermé.

  • Les verts voudraient une sortie définitive du nucléaire avec la fermeture des 58 réacteurs français.
  • Les socialistes leur promettent, si François Hollande est élu, de fermer 24 réacteurs et de leur accorder 25 places de députés.

 2) Fermer 24 réacteurs a pour conséquences :

  • d'augmenter de 50% la facture d’électricité
  • un coût du démantèlement de près de 400 milliards d’euro.
  • un gigantesque plan social avec la suppression de 8500 emplois directs.
  • de fragiliser l’une de nos filières industrielles d’excellence
  • d'augmenter le réchauffement climatique
  • de mettre en péril notre indépendance énergétique !

 Sur un sujet aussi important que le nucléaire, les choix doivent obéir à des critères sûrs : techniques, scientifiques, économiques, à des réflexions objectives et contrôlées et non à des idéologies sans fondement.

C’est la raison pour laquelle, le gouvernement a commandé, dans le courant de l’été, un audit pour toutes les centrales nucléaires françaises. Cet audit est mené par  l’Autorité de Sureté Nucléaire qui est un organisme indépendant. Son rapport définitif sera connu en janvier.

Par ailleurs, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire a remis, jeudi 17 novembre, un rapport qui affirme qu’aucune fermeture de réacteur français ne s’impose car aucun réacteur ne présente de risque pour notre sécurité. Son directeur général, Jacques Repussard dit clairement : « il n’y a pas de motif de sûreté pour fermer des installations nucléaires en France ». 

 

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base de cet article : infos du conseil général de l'Ain

 

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