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Conseil Régionale : Session du 29 et 30 mars 2012

Vous trouverez, ci-dessous, une partie des points abordés lors de notre session ainsi que mes commentaires et explications de vote.

 

Point 1 : Communication suite à la conférence sociale régionale

Discussion autour des emplois et du soutien aux entreprises

Nous devons bien évidement agir en faveur de l’emploi !

Cependant les politiques régionales en faveur de l’emploi se résument à doubler le nombre de fonctionnaires plutôt qu’à soutenir les entreprises et les industries.

Par ailleurs, le financement de la recherche qui devrait faire l’unanimité au sein de la majorité régionale, continue de créer des dissonances; la gauche extrême et les verts continuant de croire que le monde de l'innovation ou de l’entreprise sont des lieux d’exploitation et d’aliénation.

La majorité refuse les aides à la création d’entreprise, les aides à l’innovation et à la recherche, … Les verts ont même déposé lors du dernier débat budgétaire, un amendement ayant pour objectif de supprimer les aides de la Région aux projets tels que Minatec, Nano bio, Institut Néel, Nano Lyon, l’hadronthérapie.

Par ailleurs, en Rhône-Alpes, des milliers d’emplois et la pérennité de nombreux sous-traitants dépendent de la recherche et de l’exploitation du nucléaire. Cependant les Verts qui composent la majorité régionale, s’opposent de façon dogmatique à cette énergie allant jusqu’à être contre le développement de l’Institut National pour l’Energie Solaire uniquement parce que le Commissariat pour l’Energie Atomique y participe !

Au lieu de développer une vraie politique de soutien et de développement économique, au lieu de soutenir l’emploi grâce à la formation tout au long de la vie, de s’adapter aux territoires et aux filières, … la région préfère distribuer des aides financières pour calmer sa majorité et créer de nouvelles structures pour coordonner les structures de coordination.

Dossier  non soumis au vote

 

Point 2 : CDDRA, évaluation des modalités opérationnelles.

Nous sommes pour les Contrats Développements Durables Rhône-Alpes mais contre les trop nombreux emplois et les sous couches administratives qui les composent et les paralysent.

Notre groupe souhaite que le budget investissement prenne ENFIN le pas sur le fonctionnement qui correspond à 50% de l’enveloppe globale de ces contrats.

CONTRE

 

Point 3 : Numérique, stratégie de cohérence régionale pour l’aménagement Numérique (SCORAN)

Le numérique, essentiel à l’avenir des communications, de la robotique, de la mécatronique, du télétravail, de nombreux emplois de demain, … doit impérativement être soutenu si nous ne souhaitons pas que notre région prenne trop de retard dans son développement. Nous pouvons estimer que le développement du numérique permettrait rapidement de créer 1% de croissance supplémentaire.

Cependant la région, encore une fois, ne joue pas le jeu de l’innovation, de la modernité et du développement économique.

Avis sévère du CESER sur la politique numérique régionale : 

«Nous avons constaté avec regret que certains fondements ont été modifiés après notre premier avis. En effet, la délibération de février dernier nous apparaissait comme un nouveau départ et une nouvelle étape positive pour le numérique, mais suite aux modifications du Conseil régional, nous ne pouvons que déclarer notre déception concernant le contenu du document présenté ce jour.  

Le Collectif régional de compétence numérique doit jouer un rôle clé dans le schéma des compétences et des services numériques en soutenant des projets clés et en développant un partenariat fort avec les entreprises privées.»

Le Ceser remarque que la région recule sur ses engagements et déclare :  

«Le conseil Régional prend une position attentiste subordonnée à celle de l’état et aux autres partenaires »,

«Vous n’avez que des intentions et rien n’est mis en place. »

«Vous tergiversez et Rhône Alpes risque de ce fait de perdre sa compétitivité, entraînant des délocalisations d’entreprises et aggravant la fracture numérique pour tous les ménages. »

«La région manque d’ambition et nous demeurons sur notre faim. »

«La SCORAN ne peut être considérée que comme le premier étage de la politique régionale sur le numérique. La région doit se donner les moyens de porter une vraie politique numérique, vous devez rectifier vos décisions budgétaires, cela est impératif !»

Après tans de critiques du CESER, nous enfonçons le clou rappelant qu’aucun gouvernement avant Nicolas SARKOZY n’a fait autant pour favoriser l’innovation et la recherche, dans ce domaine comme dans tous ceux qui sont déterminants pour la croissance de demain :

• à travers les investissements d’avenir (4,5 milliards d’euros pour le numérique, dont 2 milliards d’euros pour les réseaux et 2,5 milliards d’euros pour les contenus),
• à travers le crédit d’impôt recherche,
• à travers la réforme de l’université et les projets d’excellence.

Si nous voulons avoir demain sur notre territoire des entreprises importantes et dynamiques, nous devons miser sur l’innovation et la recherche.

CONTRE

 

Point 4 : programme régionale de soutien au développement des emplois verts

La région emploi le terme « d’économie verte » dans chaque dossier, chaque stratégie, … mais ne propose jamais aucune action opérationnelle et concrète.

L’objectif du dossier étudié est pourtant de trouver des solutions efficaces pour soutenir le développement économique et l’emploi tout en préservant les ressources naturelles.

L’enjeu de la région, suite à la crise, est de suivre l’évolution des emplois et des compétences et de proposer des solutions d’adaptation.

Mais la région veut créer de nouveaux emplois en oubliant de soutenir ceux qui existent déjà.

Il faut adapter les compétences actuelles aux emplois de demain et aider les acteurs économiques à anticiper et à conduire les changements futurs.

 La région oublie:

-de créer des synergies entre le monde de la recherche, de la connaissance et du travail

-d’adapter les cycles de formation aux filières d’avenir,

-d’orienter son programme de soutien en terme de « croissance »,

-de cibler et structurer les filières industrielles pour adapter les emplois d’aujourd’hui aux nouveaux enjeux,

 par ex :

-notre industrie chimique, 22 600 salariés en Rhône-Alpes, doit avoir les moyens de travailler sur la chimie du végétal

-notre industrie automobile, doit être  excellente sur la recherche et le développement des motorisations alternatives (hybride, électrique)

-nos industries fabriquant des énergies alternatives telles le photovoltaïques doivent étudier de nouvelles perspectives de développement.

Si de nouveaux métiers sont en gestation, il faut davantage soutenir les évolutions de métiers en les identifiant et les stimulant.

Le rôle de la région est crucial mais il ne s’agit pas de créer et de multiplier les postes de chargés de mission dédiés aux Parcs Naturels Régionaux ou aux CDDRA, mais bien de renforcer la compétitivité des entreprises en favorisant leur accès au marché de cette croissance verte et en assurant une adaptation rapide de l’offre de formation professionnelle tant initiale que continue.

CONTRE

 

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article DL 2 Avril 2012

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