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N’oublions pas d’où l’on vient !

Comme en témoigne l’Histoire, le protestantisme et le catholicisme sont les 2 religions historiques françaises. La mémoire de ces deux religions et celle de notre peuple sont liées et se sont construites au fil des siècles au rythme des guerres et des périodes de paix.

C’est en 1598 qu’Henri IV adopte l'Edit de Nantes qui instaure, pour la première fois, en France, un État de pacification religieux à majorité catholique dans lequel le protestantisme est toléré.

Cependant, au début du XVIIe siècle, Henri IV met en place une politique qui favorise à nouveau clairement le catholicisme.

En février 1626, après 5 nouvelles années de troubles, le traité de Paris reconduit la paix précédente.

Puis, après une nouvelle révolte protestante, L'Edit de grâce d’Ales, de juin 1629 redonne aux protestants les libertés religieuses initialement prévues par l'Edit de Nantes.

Particulièrement hostile au protestantisme, en 1681, Louis XIV met à nouveau en place une politique de persécution contre les protestants en forçant, les familles protestantes à se convertir ou à s’exiler. En octobre 1685, il fait paraître l'Edit de Fontainebleau qui révoque l'édit de Nantes.

Il faut attendre 1787 avec l’édit de Versailles et 1789 avec la déclaration des droits de l’homme pour voir enfin, en France, l'instauration d'une véritable tolérance religieuse  entre catholiques et protestants.

Tolérance qui perdure même si le concordat de 1801 reconnaît le catholicisme comme LA religion prépondérante en France.

Ainsi, les cycles de troubles et de paix religieuses qui se sont succédées en France, entre le catholicisme et le protestantisme, durant des siècles ont fortement construits notre histoire et nos racines.

Le catholicisme religion historique et majoritaire en France a grandement influencé la culture et l’environnement français : de nombreux noms de villes et de villages nous rappellent notre histoire (la Trinité sur mer, Bourg Saint Maurice, la Chapelle en Vercors, Saint Eustache, Saint Cergues,…), les croix et calvaires au bord des routes, à l’entrée de nos villages ou au sommet de nos montagnes sont là pour que l’on se souvienne d’où l’on vient, tout comme les fêtes, les jours fériés religieux ou nos nombreuses écoles privées catholiques, …

Alors, défendons nos racines et notre histoire et défendons l’Europe et la France des clochers !

Assumons notre identité et notre héritage !

Il n’y a rien de choquant là dedans, personne ne peut nous reprocher de défendre notre culture et nos traditions ni s’offusquer de se sentir rejeté parce que l’on défend nos particularités françaises.

Cette culture nous a permis de nous construire en tant que nation et d’avoir une identité française forte et particulière, avec nos différences et nos traditions … différences et traditions dont je suis fière.

Notre mémoire historique doit engager nos futures décisions et notre identité doit engager nos politiques !

Aussi l’actualité du vendredi 29 juin m’a profondément inquiétée :

Le syndicat des DRH, en présence du ministre du Travail, Michel Sapin, demande à ce que 3 fêtes nationales religieuses parmi le lundi de Pâques, le jeudi de l’Ascension, le lundi de Pentecôte, l’Assomption, la Toussaint ou Noël soient « neutralisées », ce qui signifie clairement, annulées et cela au profit de jours convenant aux autres religions.

Pourtant ces jours féries font partis de notre histoire autant que de nos traditions religieuses et rythment nos calendriers depuis plusieurs siècles.

En effet, ce sont les articles organiques qui furent publiés en même temps que le Concordat de 1801 qui reconnaissent  l’assomption, l’ascension, la toussaint et Noël comme fêtes légales chômées Françaises.

Puis, le 8 mars 1886, la loi reconnaît comme nouvelles fêtes légales chômées le lundi de Pâques et le lundi de Pentecôte.

Cela fait près de 200 ans que nous avons dans nos calendriers ces jours fériés qui nous rappellent d’où l’on vient et qui nous sommes !

Ainsi, cette proposition des DRH va au-delà de la simple organisation de planning de production des sociétés ou de la gestion des jours de congés des travailleurs; c’est remettre en cause un part importante de notre culture et du fondement de notre histoire.

Alors pourquoi vouloir aujourd’hui rayer ces jours fériés traditionnels ?

Au nom de la laïcité ?

Même si depuis 1905, nous sommes un état laïc cela ne veut pas dire que nous devons tirer un trait sur les particularités et les fondamentaux de notre peuple.

La laïcité ne veut pas dire gommer notre histoire et effacer nos origines, cela signifie simplement la séparation de l’église et de l’état et la liberté de cultes. Liberté de cultes qui doit rester du domaine privé sans remettre en cause ce qui nous a construit depuis des siècles et des siècles.

L'avenir et l'unité de notre pays passe par l’opposition à ceux qui veulent, sous le couvert de la laïcité, nous imposer leur « droit à la différence».

Nous devons défendre, sans rougir, nos valeurs républicaines et nos libertés et empêcher les fondamentalismes religieux et les doctrines totalitaires d’influencer le pouvoir politique et les décisions administratives.

Nous devons conserver nos traditions, nous devons lutter contre la montée des extrémistes et contre la nouvelle dégradation du statut des femmes et des jeunes filles de part le monde.

Défendons nos valeurs, donnons à nos enfants des cours d’éducation civique, apprenons leur notre histoire, notre hymne national, leurs droits et devoirs.

Apprenons leur à respecter la France ! Soyons fiers d’être français ! 

N’oublions pas non plus que ce que subissent les chrétiens d’Orient. A ceux qui n’ont que le mot « égalité » à la bouche, en oubliant le respect de nos traditions et de notre culture, je leur oppose le mot « réciprocité ».

"Il ne faut pas oublier d’où l’on vient pour savoir où l’on va."

Commentaires

  • La France est une terre chrétienne et doit le rester. La culture chrétienne est prioritaire sur les autres cultures. Nous sommes une terre d'accueil, avec toute la générosité de ce pays, il est important que les gens qui viennent d'ailleurs s'adaptent et respectent nos racines. Je ne me vois pas imposer mes convictions à un autre pays que le mien.

  • Ah, quelle sainte colère...que je partage, disons, un peu; faut pas en faire tout un fromage.
    L'Histoire est en court de réécriture; elle indique autant ce qu'il faut faire, que ce qu'il ne faut plus faire. Nous pouvons défendre nos vraies valeurs sans idolâtrer notre glorieux passé.
    Et puis, pensant à mes propres ancêtres, n'étaient-ils pas plus celtes, que catholiques, protestants (ça ils l'étaient à leur manière) juifs, ou simples incrédules (le bon sens paysan)?
    "il ne faut pas oublier le passé d'où l'on vient pour savoir où l'on ne va pas."
    POUR CE QUI EST DE NOS NOUVEAUX REPRESENTANTS, ILS EN FERONT BIEN D'AUTRES... BOURDES EVIDEMMENT. Ils en feront tellement qu'on nous appellera "au secours" plus rapidement que certains le pensent.

  • Vous prenez des risques, chère Annabel à promouvoir ainsi les racines. Imaginez que les habitants des départements de la Savoie et de la Haute-Savoie revendiquent le droit à connaître leur histoire d'avant 1860, c'est-à-dire à peine d'avant-hier... J'entends déjà d'ici le choeur des jacobinistes, de droite comme de gauche.

  • Les enseignants prennent les congés pendant les vacances scolaires, pensez-vous que le ministère de l'enseignement autorisera des congés à la carte pour les pratiques religieuses de chacun ? Vous rêvez ! Et les entreprises qui rechignent quand les salariés demandent des congés pendant les périodes les plus chargées de l'année, pour les besoins de service souvent les congés sont refusés.
    Messieurs les DRH arrêtez de mettre la pagaille, il y en a assez depuis quelques temps. Supprimer les jours fériés religieux ne fera pas avancer la société vers le meilleur. Ces jours sont précieux, si dans ce monde, il y avait plus de pratique spirituelle, et moins d'ignorance dans ce domaine, il y aurait moins de misère de l'âme, de dépression, de perdition...

  • Je suis français de naissance mais d'origine espagnole par mes deux parents.

    Mon père était déjà français de naissance et mon grand-père a été naturalisé français au cours de son enfance. Il a combattu avec la France lors de la première guerre mondiale et a été décoré.

    Mes parents ont comme de nombreuses personnes de condition modeste rejoint dans les années 30 l'Algérie qui était à l'époque française. Ils ont dû, comme les deux autres millions d'européens de l'époque, rejoindre la métropole française en 1962.
    Ceux que vous appelez les pieds-noirs étaient pour la plupart d'entre-eux des petites gens et ne connaissaient par lorsqu'ils ont débarqué sur le sol de la Mère Patrie, la France, son peuple, ses habitudes, ses modes de vie.

    Mes parents, de confession catholique, m'ont enseigné le labeur, l'humilité, le respect de l'autre et le devoir d'obéissance à la France comme valeurs.
    Je les garde bien précieusement au fond de mon cœur.

    J'ai du pourtant en de nombreuses occasions subir les assauts répétés des « français » qui nous considéraient comme des êtres de seconde zone, des étrangers. La foi chrétienne et la religion ont été, dans bien des cas, une refuge à l'agression et au totalitarisme. On apprend donc, à nos dépens, la tolérance et si j'étais considéré, à l'époque, comme un étranger, j'ai appris à porter un autre regard sur les immigrés étant eux-même victimes des haines ou des agressions que j'avais pu moi-même subir à une autre époque.

    Cependant, l'obsession de mes parents était de s'intégrer par tous les moyens, de mettre de côté notre culture hispanique, de se battre pour la France, dans les tous les instants et de défendre ses valeurs, son patrimoine, sa culture, etc. On n'était pas loin, je dois l'avouer, du slogan « La France, tu l'aimes ou tu la quittes ». Je suis resté sur cette ligne et je ne comprends pas les étrangers qui refusent l'intégration culturelle et patriotique. C'est pour moi un non-sens et un déni à l'identité française.

    Je suis donc, vous l'aurez compris, attaché à nos fêtes religieuses même si je crois beaucoup plus à la quête spirituelle personnelle et à la recherche de notre voie par l'Amour, l'Amour de Dieu et l'Amour des autres. Mais gommer par une mesure politique, des congés sous l'autel de la laïcité, est une mesure dont les effets risquent d'éloigner encore, un peu plus, les chrétiens français de leurs repères. Nous vivons dans un monde où l'individualisme et l'argent ont remplacé, quasi-définitivement, la solidarité et la partage. Il faut, au plus vite, restaurer ces valeurs ou pour le moins, ne pas supprimer, celles qui peuvent les incarner.

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