L'insécurité à Annecy n'est pas une nouveauté !
Suite à l'agression de Pascal Dupille, président de l’association des résidents de la Vieille ville d’Annecy (Arvva), à qui je souhaite un prompt rétablissement, l’insécurité dans la Venise des Alpes revient malheureusement sur le devant de la scène.
Pourtant cela fait maintenant plusieurs années que je dénonce cette situation !
Aujourd’hui, une partie de ceux qui me répondaient par un sourire moqueur, voulant minimiser les faits, rétorquant qu’Annecy est une ville très préservée, s’offusquent soudainement de cette agression et demande une réponse rapide aux forces de l’ordre et à la municipalité.
Dois-je rappeler que cette situation n’a rien de nouveau, que cette insécurité qui insupporte bons nombres d’Anneciens dure déjà depuis trop longtemps?
Certains semblent dénoncer cet acte aujourd’hui, dans un but, bien mal dissimulé, de récupération médiatique et politique.
Le problème de l’insécurité qui ne les préoccupait guère, avant-hier, semble devenir leur priorité… Est-ce parce que cette agression est sous les feux de la rampe ou est-ce l’approche des élections municipales?
Pourtant, lors de la réunion publique du 22 octobre dernier, voir l’article sur mon blog en cliquant sur le lien suivant : blog du 25 octobre 2012, ou lors du conseil municipal du 12 novembre 2012, personne ne soutenait ma demande de mettre en place des mesures urgentes et efficientes visant à stopper la montée de l’insécurité annecienne et à préserver aussi celle de nos agents de police, personne ne relayait ma demande d’étudier tous moyens permettant aux anneciens de retrouver leur sécurité.
Lors du conseil municipal du 12 novembre, le conseil municipal dans son ensemble s’est même esclaffé, suite à mon intervention que vous pouvez retrouver page 34 du Procès-verbal S.O. du 12.11.2012 et dont voici l’extrait :
« Il s’agit de la question de la sécurité des citoyens mais aussi de nos policiers municipaux puisqu'on voit à certains endroits la violence qui peut augmenter. C'est un débat que l'on doit avoir. Faut-il une équipe avec des chiens ? Faut-il les armer ? Faut-il les former ? Il y a un moment où il faut que l'on puisse aborder cette question. »
A cette époque là, visiblement l’insécurité ne semblait pas être la priorité de beaucoup de monde, seul, Mr le maire, semblait être d'accord avec mes propos.
Enfin, il me semble important de rappeler que tous les anneciens doivent être traités à la même enseigne, que cette insécurité est aussi inacceptable qu’elle se situe en centre ville ou en périphérie, qu’elle touche une personne connue ou non, … ces faits sont tout simplement intolérables !