Le courage, vertu en voie de disparition?

Parler des vrais sujets et écouter les Anneciens pour répondre à leurs besoins, à leurs attentes, voilà ce qui me semble important. C’est la base de mon engagement politique et j’assume le fait d’être de droite.

J’inviterais mes «courageux» détracteurs à se présenter : je serais ravie de les rencontrer et de les associer à mon travail.

Aujourd’hui, à l’heure où le chômage explose, où les impôts étouffent les ménages et les entreprises, où le pouvoir d’achat s’effondre, où la dette publique va dépasser les 1850 milliards d’euros… La ridicule politique du dénigrement n’a plus lieu d’être et doit laisser place à une politique de réflexions puis d’actions, de construction, de propositions et de rassemblement.  

Quand aux débats sur la sécurité, j’estime qu’ils doivent avoir lieu de façon raisonnable et posée. La montée du FN, que l’on constate tous, n’est pas forcément due à la crise… mais peut être aussi expliquée par le manque de courage de certains élus qui préfèrent rester dans des débats de surface, d’image et n’osent pas soulever les questions qui touchent la vie de toutes les personnes vivant en France.

Pour ma part, je ne souhaite pas que le FN gagne les élections et j’invite les personnes qui préfèrent casser le thermomètre plutôt que de faire baisser la température à prendre raisonnablement de la hauteur. Cela est une urgente nécessité.

Laurent Fabius a dit il y a déjà plusieurs années : « le FN pose les bonnes questions mais donne les mauvaises réponses».

C’est à nous, élus locaux, d’aborder les questions de société de façon intelligente, dans le respect de tous, (respect qui commence par le courage de montrer son visage), sans stigmatiser les uns ou les autres, avec l’envie de trouver des solutions pour que chacun de nous, avec ses différences, ses traditions puisse privilégier le «vivre ensemble» en appliquant le précepte républicain suivant : « Ma liberté s’arrête là où commence celle des autres ».