Dans quel monde vivons nous ? Quelle direction prenons
nous ?
Viols d’enfants, de mamies, agressions, meurtres, violences
extrêmes dans les écoles, … voilà le quotidien des rubriques de nos journaux locaux au milieu des pages annonçant les soldes et le programme des
cinémas.
Combien de temps encore, allons nous tourner les pages et
reprendre tranquillement le cours de nos vies égoïstes ?
Une fillette de 5 ans violée par un pédophile déjà connu des
services de police et déposée au bord d’une route sa robe déchirée.
Nos enfants ne peuvent plus sortir devant nos maisons sans que
l’on redoute qu’un fou souvent récidiviste s’en prenne à eux, les torture et entache à jamais leur vie les sortant avec horreur de l’insouciance pour les jeter brutalement dans un monde
malade.
Clara, 13 ans, est morte sous les coups d’un garçon de 15 ans
suite à un différent sentimental, en plein jour, en pleine rue.
Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe ?
Comment peut-on en arriver là ?
Et, ne me dites pas que personne n’a vu ce jeune garçon
tabasser cette adolescente ? Personne n’a osé intervenir ?
Que nous sommes lâches, que nous sommes devenus
moches !!!
Encore une info : une jeune
fille a tenté de se suicider, après avoir fait une grave dépression car elle ne supportait plus la diffamation et le harcèlement quotidiens de ses « camarades » de classe dans la cours
de récré et sur facebook. Ses parents ont du la déscolariser, pour la protéger et essayer de lui redonner le goût de vivre.
Pouvez vous m’expliquer pourquoi, personne n’a réagi pour
protéger cette jeune fille en amont de la dépression et pourquoi c’est à la victime de quitter l’école ?
L’idée utopique que les « gentils » triomphent
toujours et que les « méchants » sont toujours punis est bien mise à mal.
Et encore :
Juin 2005 : Nelly
Crémel disparaissait lors de son footing quotidien. 2 hommes avouent dont 1 déjà connu et
censé purger une peine de réclusion à perpétuité mais remis en liberté en 2003 !
Août 2007 : Martine
Jung est mortellement frappée alors qu’elle fait un jogging. Le meurtrier est arrêté et emprisonné en 2010.
Septembre 2009 : Marie-Christine Hodeau est enlevée alors qu’elle fait son jogging. Le suspect, récidiviste avait été condamné en 2002 à
11 ans de réclusion pour l’enlèvement et le viol d’une mineure. Il avait été relaché en 2007 soit après seulement 5 ans de prison.
Septembre 2010 : Natacha
Mougel est tuée alors qu’elle fait son jogging. Elle est violée puis étranglée par un homme récidiviste qui dit avoir des pulsions irrépressibles. Bref par un fou !
Mars 2011 : Patricia
Bouchon est battue puis tuée alors qu’elle était partie faire son jogging.
Et aujourd’hui, c’est au tour de Marie-Jeanne Meyer d’avoir trouvé la mort car elle a croisé la mauvaise personne au mauvais moment en pleine campagne!
Ne me dites pas, s’il vous plait, que son meurtrier est encore
un récidiviste ou un fou qui aurait du être interné ou que son assassin avait été remis en liberté alors qu’il n’avait même pas purgé la totalité de sa peine car il se comportait bien en
prison.
Je ne veux plus entendre que l’on savait que telle personne ou
tel marginal était un peu instable mais que l’on ne pouvait rien faire tant qu’il n’était pas passé à l’acte.
Combien de marteaux, de marginaux, de personnes connues pas
les services de police sont en liberté car « l’on ne peut pas éteindre un feu tant qu’il n’est pas déclaré ».
Quand allons nous commencer à anticiper, à protéger nos
enfants, à nous protéger au lieu de protéger les potentiellement dangereux sous le couvert de droits ou principes qui visiblement ont atteint leurs limites ?
Et surtout, surtout, ne me dites pas que notre système
judiciaire fonctionne, que l’on fait le maximum !
Ras le bol !! L’on ne peut pas tuer quelqu’un ou violer
un enfant et se retrouver en liberté anticipée 5 ans après !
A ceux qui disent que la stérilisation chimique est une
atteinte à la liberté ou à la dignité, je leur propose, d’aller en parler à la maman de la fillette violée par un récidiviste la semaine dernière. Je leur répondrais aussi que, la non
stérilisation des pédophiles, violeurs et détraqués est surtout une atteinte à la liberté et à la dignité de leurs victimes !
Petite, l’on m’a fait croire que justice était toujours
rendue, que le bien gagnait toujours sur le mal, que les méchants étaient toujours punis.
S’il vous plait, j’aimerais continuer à y croire encore, un
peu, avec difficulté c’est vrai, mais j’aimerais surtout pouvoir tenir le même discours à mes enfants. Sinon, que pourrais je bien leur dire ?
« -méfie toi de tout le monde, même de tes copains, de
leurs grands frères ou grandes sœur,
-si on t’agresse, si on t’embête ou te manque de respect,
surtout ne réponds pas, fais le dos rond, mets ta fierté et ton poing dans ta poche et fuis car tu risques de te faire tuer comme ça pour rien, juste parce que tu exprimes un point de vue
différent, fuis car personne ne pourra te protéger,
-si tu es gentil, c’est bien mais tu risques d’être pris pour
un con,
-si tu es méchant, ce n’est pas très bien mais finalement tu
t’en sortiras peut être mieux,
-dans notre monde, la loi du plus fort, du plus chiant, du
plus gueulard, du plus tordu est souvent la meilleure.
Beurk ! Je ne veux pas tenir ces propos à mes
enfants! »
Essayons de trouver des solutions pour que cela n’arrive
pas :
-Redonnons aux enseignants les moyens de se faire respecter et
d’appliquer la discipline.
Un enfant qui ne se comporte pas bien ne peut pas continuer à
pénaliser une classe entière en jouant le petit chef ou le gros dur en toute impunité. Montrons à nos têtes blondes que dès le plus jeune âge, il y a des règles de vie en société à respecter et
que si l’on ne se comporte pas bien, la sanction tombe. Montrons leur aussi, qu’à l’inverse, lorsque l’on se comporte bien, la société nous protège.
Aujourd’hui les maîtres d’école et les prof n’ont plus aucun
droit : il est interdit de lever le ton, de punir, d’exclure sans que l’on risque de voir les parents du fauteur de troubles ou une association quelconque venir prendre la défense du
turbulent en disant que montrer du doigt, punir, … risque de stigmatiser, que ce n’est pas une solution, qu’il faut essayer de comprendre et d’intégrer le "méchant"… qu’il a des circonstances atténuantes, … bla bla bla … Assez !!!
Il n’est pas normal que toute une classe subisse le
comportement négatif et les provocations d'un enfant.
L’école doit être un lieu protégé dans lequel l’on doit
pouvoir s’instruire, se faire des copains, jouer et apprendre les bases de la vie en société.
- Remettons en place un service obligatoire que vous
appellerez comme vous voulez : militaire, humanitaire, civique ou d’intérêt général, pour tous, garçons et filles.
D’une durée de quelques mois, il permettra non seulement
d’apprendre à certain le sens des mots solidarité, respect, discipline, travail, efforts … Mais, comme avant, cela permettra de repérer ceux qui ont des soucis, mentaux, de violence,
d’alcoolisme, … ou des problèmes de comportement et d’essayer de les aider à reprendre un chemin plus droit.
-Redonnons à notre police et à notre gendarmerie
les moyens de travailler correctement : des moyens humains, financiers et logistiques dont ils ont besoin pour pouvoir exercer leur métier efficacement.
Je sais, certains vont pouvoir dire que mes propos sont
faciles ou démago mais je ne peux pas rester silencieuse devant ces actualités qui me révoltent.
Il est intolérable que des personnes s'en prennent aux
enfants! Il est intolérable qu'une femme aujourd’hui, n'ose plus aller se balader seule ou aller faire un footing. La sécurité doit être une priorité absolue de nos
politiques !
Samedi à 15h, le président Accoyer, en présence de Monsieur Raffy, de Jean-Jacques Queyranne, de Pierre Hérisson, de Christian Monteil et de nombreux collègues élus, inaugurait la pose de la première pierre du futur bâtiment de la maison de la mécatronique.
Samedi dernier, après avoir visité les jardins familiaux, j'ai retrouvé messieurs Jacques Gonnet et Roland Laville respectivement président et
secrétaire de l'ASOR d'Annecy (Association des Sous Officiers de réserve) qui s'entraînaient avec des collègues de différents clubs de Tirs locaux sur le terrain militaire de Sacconges.
