Le Lyon-Turin ça avance...
article du DL du 13 novembre 2013
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article du DL du 13 novembre 2013
Voilà ce que nous pouvons lire dans le rapport de Standard & Poor’s concernant notre beau pays et son incompétent gouvernement :
L’abaissement de la note «traduit notre opinion selon laquelle il est peu probable que l’approche actuelle du gouvernement en matière de réformes budgétaire et structurelle dans les domaines de la fiscalité, du secteur des biens et services et du marché du travail améliore de manière substantielle les perspectives de croissance de la France à moyen terme».
«Nous estimons que les réformes engagées dans les domaines de la fiscalité, du secteur des biens et services et du marché du travail n'amélioreront pas sensiblement les perspectives de croissance de la France à moyen terme et que la persistance d'un taux de chômage élevé amoindrit le soutien populaire en faveur de nouvelles mesures d'envergure en matière de politique budgétaire et de réformes structurelles et affecte les perspectives de croissance à plus long terme»,
«Nous considérons que les mesures de politique économique mises en œuvre depuis le 23 novembre 2012 (date à laquelle S&P avait confirmé la note du pays) n’ont pas réduit de manière significative le risque que le taux de chômage reste au-dessus de 10% jusqu’en 2016», fait valoir l’agence.
«Nous ne percevons pas de plan d’ensemble pour redéfinir les dépenses publiques pour dégager un potentiel de croissance»
Standard & Poor’s note aussi l’«incapacité du gouvernement à réduire les dépenses de l’Etat de manière significative», et la diminution de la marge de manœuvre budgétaire de la France, alors qu’il la considérait auparavant comme élevée au regard des pays comparables.
Voilà une très mauvaise nouvelle pour nous et notre pays. Aujourd’hui notre niveau d'impôts qui a dépasser le maximum acceptable et l'absence de réformes structurelles rendent impossible toute croissance.
La grogne des élus locaux de Haute-Savoie monte en puissance relayant les désaccords, injustices, … subies par notre population et nos entreprises. Que ce soit la réforme des élections cantonales, la fausse réforme des retraites, les nouveaux rythmes scolaires, la loi sur le foncier non bâti, la fin du droit d’option des frontaliers ou encore le matraquage fiscal qui plombe nos entreprises et notre pouvoir d'achat, … nombreux sont les sujets, de grandes importances, insupportables pour bon nombre d’entre nous et dangereux pour notre pays.
Cependant, si nous devons montrer notre désaccord général, nous devons le faire de façon respectueuse. C’est la meilleure façon d’être respecté en retour, d’être entendu et de faire progresser les discussions.
Je souhaite préciser, que si je soutiens les transports en commun, je pense que nous ne devons en aucun cas opposer ces derniers à la voiture. Ils proposent d'autres modes de déplacements complémentaires mais ne peuvent en aucun cas être une solution de remplacement.
Par ailleurs, je tiens à rappeler à ceux qui veulent mettre en place des politiques punitives contre les voitures et leurs utilisateurs (suppression des places de stationnement, réduction de la largeur des routes, complication des schémas de déplacements, …) qu’à ce jour, 2600 personnes travaillent chez NTN-SNR ROULEMENTS répartis sur les sites d’Annecy, de Seynod, de Cran, d’Argonay et de Meythet.
Historiquement, NTN est leader sur le marché de l’automobile, ce qui signifie que les emplois de ces 2600 personnes dépendent en grande partie de l’achat et de l’utilisation des voitures individuelles et je ne vous parle pas des entreprises de décolletage de la vallée de l'Arve.
Pour ma part, à l’heure où + de 1000 personnes se retrouvent, chaque jour, en France, sans emploi et où les plans de licenciements se multiplient, je pense que nous devons, tous, en priorité être très sensibles aux questions de développement économique et du maintien de l’emploi.
Cette question est une priorité absolue !
Début octobre, je dénonçais le racket de la loi des finances concernant les taxes foncières.
Vous trouverez, pour mémoire, mon article en cliquant ICI
Aujourd'hui, nos parlementaires se mobilisent pour sauver notre territoire et notre pouvoir d'achat.
Jeudi 31 octobre avait lieu le Débat d'Orientation Budgétaire de l'Agglomération d'Annecy.
Alors que certains élus demandent l'augmentation des taxes, telles que le versement transport, payées par les entreprises, j'ai rappelé publiquement qu'avec + de 1000 nouveaux chômeurs chaque jour et des impôts qui explosent, on ne pouvait pas encore et encore taxer les entreprises qui sont aujourd’hui, en France, arrivées à saturation.
Sans entreprise, il n’y a pas d’emplois, pas de croissance et pas d’avenir. Au lieu d’étouffer, les sociétés et les investisseurs français, nous devons les aider.
Il en est de même pour les citoyens qui voient leur pouvoir d’achat se dégrader de jour en jour et qui ne peuvent pas payer davantage.
Par ailleurs, l'état des finances publiques est catastrophique, avec pour la 1ere fois des dotations de l'état qui diminuent et qui diminueront encore l'année prochaine.
L'agglomération d'Annecy ne peut donc pas augmenter ses prélèvements, contrairement à ce que certains élus prônent, mais doit maîtriser au mieux ses dépenses et travailler à mettre en commun avec les communes, ses services, hommes et matériels si elle veut pouvoir continuer à porter des projets d'investissements indispensables pour l'avenir de notre territoire, son développement économique et ses emplois.
Le Lyon-Turin est un des grands projets d'avenir de notre région. Cette infrastructure Franco-Italienne, soutenue par l'Europe, aura un impact considérable sur notre territoire, que ce soit au niveau des déplacements ferroviaires et routiers, ou au niveau des retombées économiques et touristiques.
Ce projet extrêmement coûteux fait débat, le gouvernement avance, puis recule, ... les écolos refusent de prendre part aux discussions.
Vous trouverez, ci-dessous, quelques articles concernant ce grand projet d’aménagement de notre territoire.
Vous trouverez, ci-dessous, le compte rendu de la session régionale de la semaine dernière.
Malheureusement, les sessions se suivent et se ressemblent. Notre Région agonise, les socialistes et leurs alliés sont incapables de proposer des politiques innovantes dont nous avons besoin, incapables de se remettre en question et surtout incapable de s'entendre!!
Nous avons assisté, encore une fois, au triste spectacle d’une majorité qui ne sait que proposer des impôts nouveaux pour financer ses politiques fantaisistes.
La double peine fiscale bat son plein, entre un Président de la République qui crée un impôt par jour et un Président de région voulant l’imiter.
Le conseil régional Rhône-Alpes a émis ce matin un vœu pour demander au gouvernement «d’apporter la plus grande attention à la situation spécifique des travailleurs frontaliers» et de «préparer dans les meilleures conditions l’intégration des frontaliers au sein de la sécurité sociale».
Ce vœu est une capitulation des élus régionaux rhônalpins socialistes qui actent l’abrogation du droit d’option par le gouvernement.
Les conseillers régionaux UMP de l’Ain et de la Haute-Savoie et l’ensemble de leur groupe, refusent cette position. Ils demandent, en accord avec les parlementaires de ces deux départements qui défendent, ce jour, un amendement dans ce sens à l’Assemblée Nationale que le gouvernement revienne sur cette décision funeste pour tout un territoire.
Les élus régionaux UMP poursuivent leur combat auprès des frontaliers et n’entendent pas céder à un vœu inutile de la Région Rhône-Alpes, dédouanant des élus locaux gênés et trahissant l’ensemble des frontaliers de leurs départements.